Langeais, ou la ville de la terre réfractaire
Au XVIIe, la production des « tuilliers » de la Rouchouze, faite déjà davantage de carreaux que de briques, permet de daller les nombreux édifices religieux et demeures seigneuriales de Tours et de ses environs.
En augmentation au XVIIe, la production artisanale se partage alors entre carreaux, briques réfractaires, tuiles et poteries. On estime alors à 300 le nombre d’ouvriers travaillant dans les « ballets » (ateliers, la plupart du temps familiaux).
c’est au XIXe qu’apparaissent les fabriques de plus grande taille. Le développement des machines à vapeur dont on tapisse les fours de briques réfractaires ouvre une période de prospérité pour les briqueterie de la Rouchouze dont l’activité va connaître son apogée au début de ce siècle.
Les grandes fabriques se concentrent et se modernisent. On invente des broyeur, des fours permettant une productivité plus grande.
Dans les années 30, Langeais et plus spécialement la Rouchouze, assure 70% de la production française de carreaux et briques réfractaires utilisés essentiellement pour les fours de la métallurgie et des boulangers-pâtissiers. Cette production est exportée dans toute la France et à l’international.
Au début des années 60, avec l’utilisation du fuel comme combustible pour les fours, le développement des nouveaux produits concurrents de l’argile traditionnelle et le déclin de la métallurgie française, la production va s’effondrer. Les usines ferment les unes après les autres.